EN BIO, DES ECONOMIES MENANT A L’AUTONOMIE

Malgré une baisse de productivité, les modes de production autonomes obtiennent de meilleurs résultats économiques en termes de valeur ajoutée et de résultats par unité de main d’œuvre.

Un agriculteur gagne en autonomie lorsque sa dépendance aux externalités est limitée (pesticides, engrais, moyens de production, capitaux...) et qu’il peut exercer en toute liberté ses choix de pratiques culturales.

La stratégie globale de réduction des intrants
Dans le cadre d’une recherche d’autonomie en pesticides, effectuer un travail de diversification des espèces cultivées et d’un allongement de la rotation permet de développer des systèmes plus résilients face aux bioagresseurs. Pour repenser sa fertilisation, l’introduction de légumineuses afin d’augmenter le stock d’azote du sol et d’une culture de couverture pour limiter les pertes d’azote en hiver, sont déterminantes. Les systèmes de culture les plus performants et les plus autonomes sont ainsi issus d’une réflexion poussée de la rotation culturale.

Travailler avec la biodiversité
La biodiversité intervient comme un appui pour la mise en place de systèmes de production à bas niveaux d’intrants et inversement. Des exploitations en bio auront alors tendance à mettre en place des milieux refuges à proximité de leurs parcelles, augmentant ainsi la population d’espèces bénéfiques comme celle des carabes par exemple.