Le découpage des bassins versants étant différents du découpage administratif communal, nous ne sommes pas en mesure de déterminer précisément l’appartenance des fermes aux différents bassins versants. Par conséquent, chaque commune est incluse dans le bassin versant dans lequel sa surface est la plus importante.
Assolement : des rotations longues et diversifiées
Elevage : un système extensif
Intégration de la ferme dans son milieu
Un cahier des charges adapté pour une qualité de l’eau durable
L’un des fondements de l’agriculture biologique est de proscrire l’utilisation de produits chimiques de synthèse. La fertilisation des sols est assurée par la culture de légumineuses et d’engrais verts ainsi que par l’incorporation de matière organique
issue d’effluents d’élevage, de compost, etc. La protection des cultures en agriculture biologique est axée sur une approche préventive. En aucun cas les pesticides de synthèse ne sont autorisés. En revanche, des préparations naturelles peuvent être utilisées en cas d’absolue nécessité. C’est grâce à ces restrictions que le cahier des charges de l’agriculture biologique est considéré comme le plus efficace pour la protection de l’eau (GIRARDIN et SARDET, 2003).
En agriculture biologique, la gestion des nitrates est maîtrisée par un apport d’azote adapté aux besoins des cultures. L’implantation de cultures intermédiaires, de haies et de bandes enherbées réduit l’érosion des sols et le ruissellement. Pour les élevages, le cahier des charges bio garantit un minimum de lien au sol qui limite globalement le chargement à l’hectare.
L’utilisation des pesticides est maîtrisée par l’interdiction des produits chimiques de synthèse et le recours à des solutions alternatives.
Choisir des variétés rustiques permet de diminuer les besoins curatifs et l’enherbement est préférentiellement géré par un désherbage mécanique ou thermique.